vue sur la capelle causse sauveterreVue sur la Capelle.
©Vue sur la Capelle.
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La Capelle

La Capelle est située à 10km au Sud-Est de la Canourgue, sur le Causse de Sauveterre. Ancienne commune, aujourd’hui rattachée à la ville de La Canourgue, elle est constituée d’une quinzaine de hameaux et lieudits.

La Capelle

et ses hameaux

La commune de la Capelle s’étend sur plus de 3000 hectares mais ne compte que 120 habitants. Leurs conditions de vie rudes sur ce Causse sec et aride ont façonné le patrimoine de ces hameaux, certes modeste, mais qui n’en est pas moins un témoin privilégié du temps où les hommes travaillaient sans relâche pour survivre dans des conditions rudes aujourd’hui oubliées.

Néamoins, la Capelle et ses environs sont riches en patrimoine remarquable : Église Saint-Martin classée Monument Historique (à la Capelle), la Croix de Fontjulien, le Mas de Gleize : ferme caussenarde du XV-XVIème siècle…

Des paysages grandioses

Mais peu fertiles

Le sol du Causse « plateau calcaire« , est aride et rend l’agriculture moins fructueuse que dans d’autres régions de Lozère, cependant l’agriculture y est omniprésente (élevage de brebis). Il y a deux forêts proprement dîtes à proximité de la Capelle : celle du « Ceyla » et celle du « Domal ». Les loups peuplaient autrefois ces bois et la faim les poussait en hiver à s’approcher des habitations. Au XIXème siècle, 80% de la population possède seulement 12%  des terres, ce qui oblige les paysans à louer leurs services en tant que « journaliers ». Très peu nombreux étaient les grands propriétaires qui arrivaient à faire profit de leurs terres… Aujourd’hui ce temps est révolu !

La Capelle et ses hameaux dispersés sur 3 000 hectares ne comptent quasiment pas de fontaines, aucun étang ni marais exceptée quelques mares ou lavognes creusées par les habitants du hameau. Le hameau de Fontjulien fait exception à la règle puisqu’il tire son nom d’une fontaine située au Nord-Ouest sur le chemin de Fontjulien à la Canourgue. Cette fontaine ne tarie jamais, même si elle est peu abondante. Les habitants s’y rendaient alors en période de sécheresse, afin d’y puiser l’eau qui leur était nécessaire.

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